Cézanne aurait été contre le TGV au pied de sa Sainte-Victoire

Bien que pas encore choisi officiellement, il est donné favori par rapport au tracé sud qui relierait les grandes métropoles que sont Marseille et Toulon.

Toutes les tendances politiques étaient représentées, emmenées par la député-maire UMP d'Aix-en-Provence, Maryse Joissains-Masini.

Mais la partie risque d'être serrée, la ligne nord étant défendue par le député-maire de Nice, Christian Estrosi, proche de Nicolas Sarkozy.

Pour justifier ce choix, on nous avance le gain de temps et le moindre coût. Mais que valent quelques minutes - si les niçois sont pressés, ils n'ont qu'à habiter Neuilly - et quelques milliards - on les a bien trouvés pour les banques - de plus, comparés à la préservation de sites et de vignobles parmi les plus beaux et les meilleurs du pays.

Il est vrai que le respect de l'environnement est le dernier des soucis de notre gouvernement, malgré la mise en scène du Grenelle du même nom, comme on peut le constater avec les projets de construction des centrales nucléaires de nouvelle génération.

Que l'état rouvre plutôt les voies ferrées secondaires pour réduire l'utilisation des voitures et la pollution qui y est afférente. Un RER plutôt qu'un TGV.

Mais on ne se laissera pas faire. On ne se laissera pas dicter notre avenir par Paris. La Provence n'est pas à vendre. Elle appartient à ceux qui y vivent et y travaillent.

Sarkozy et ses sbires ne feront pas la loi dans notre région. Ils ne pourront pas nous muter comme de simples préfets.

Nous ferons tout pour que Cézanne ne se retourne pas dans sa tombe!