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Bertdo
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Omar s'a tué

Omar s'a tué


El
Hadj Omar Bongo Ondimba, de son vrai nom, Albert-Bernard Bongo, est donc bien mort.

Bongo, Gabon, ça pas bon pour la démocratie! Et cela faisait 41 ans que cela durait, avec la bénédiction de nos pères fouettards.

C'était ce que l'on peut appeler un despote éclairé, plus prompt à gonfler ses comptes en banque et ceux de ses amis français que d'éclairer la vie de son peuple.

Après le colonialisme racial, Bongo a instauré avec bon nombre de ses coreligionnaires présidents africains, un colonialisme de caste. La caste des intellectuels africains formés par et comme les élites françaises.

Nouveau roi lion du Gabon, il a régné sans partage sur le pays de l'Ogooué (Et oui, bande d'ignares, c'est le fleuve principal du Bongo).

Le pétrole lui est sûrement monté au cerveau, lui qui s'est converti à l'islam pour plaire aux cheiks arabes de l'Opep, après avoir encaissé les chèques de ses mécènes occidentaux.

Bongo mort, le Gabon ressuscité, telle pourrait être la bonne nouvelle née de cette mauvaise nouvelle qu'est toujours la mort d'un homme.

Mais l'Afrique nous réserve toujours des surprises. Surtout des dictateurs en goguette qui tapent sur la tête de leurs dirigeants pour mieux les imiter par la suite, souvent en pire.

Ce cher Albert, pas Bernard, mais l'autre célèbre Albert du Gabon, (Lorsqu'il n'était pas encore Bongo), Albert Schweitzer donc, celui de Lambaréné, doit se retourner dans sa tombe.